Permuter les lettres d'un mot pour en former un autre est un procédé bien connu dans l'Antiquité. Les auteurs de la Bible n'hésitent à pas s'en servir. Cela crée des jeux de mots, marque l'esprit des auditeurs et des lecteurs, et renforce ainsi le message que l'auteur veut faire passer.
En français aussi on peut faire de tels anagrammes ; par exemple, "platine" est composé des mêmes lettres que le mot "plainte".
Si l'auteur d'un passage de la Bible s'est donné la peine de glisser un tel anagramme, les lecteurs que nous sommes se doivent d'y être attentifs. C'est une marque de respect vis à vis du texte biblique et de ceux qui l'ont rédigé.
En revanche, il faut être vigilant à ne pas abuser de ces anagrammes, car on risquerait alors de tordre le sens du texte. Imaginez que vous écrivez un texte parlant de la "patrie", et qu'on vienne ensuite expliquer ce terme à l'aide de l'anagramme "pirate", alors que cela n'a rien à voir avec votre propos. Vous vous sentiriez trahie. C'est la même chose avec la Bible : un tel procédé fait violence au texte et lui impose un sens arbitraire.
Dans la même veine, jetez un coup d'œil à cette autre question
On Wed, Jun 3, 2020 at 1:17 PM 

Bonjour

Merci encore pour tout le travail que vous faites.

Quel est votre avis sur l'analyse des mots par permutation des lettres

(tserouf) ?

Merci

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