Le MuséonÀ la demande de l’éditeur, j’ai écrit pour Le Muséon un compte-rendu de la Grammaire comparée des langues sémitiques de Jean-Claude Haelewyck (Safran, 2006).

La longueur inhabituelle de cette recension (16 pages !) est due aux nombreux problèmes rencontrés à la lecture de l’ouvrage. J.-C. Haelewyck en est conscient, et m’a aimablement répondu par ces mots : « Je souhaite à tous les auteurs de recevoir une pareille critique. Vous entrez dans le détail et vous restez toujours aimable et constructif ».

Voici l’article au format PDF :

Langlois, Michael. “À propos de J.-C. Haelewyck, Grammaire comparée des langues sémitiques”. Le Muséon 122 (1-2), 2009, 203-218.

3 commentaires sur “À propos de J.-C. Haelewyck, Grammaire comparée des langues sémitiques

  1. Bonjour. Je viens de récupérer votre recension, que j’ai à peine feuilletée — j’y reviendrai sans doute, et je précise en outre que je n’ai pas encore lu l’ouvrage de J.-C. Haelewyck. Je me permets toutefois de vous poser une question sur l’hébreu samaritain dans lequel le PS serait « rédigé » (p. 205) : c’est la première fois que j’entends parler d’un tel « hébreu »; je connais une grammaire de l’araméeun samaritain (Vilsker, trad. Margain sauf erreur). Les samaritains ont bien une tradition de lecture qui n’est (bien sûr) pas celle des massorètes et leur pentateuque est considéré comme « moins savant » que le TM, mais quelles sont les études qui établiraient qu’il témoigne d’une « autre langue » ?
    En tout état de cause, merci de mettre vos contributions à la disposition du lecteur désargenté (et parfois isolé).

    1. L’hébreu samaritain est, au même titre que l’araméen samaritain, un dialecte plutôt qu’une langue à part entière, les différences les plus évidentes étant d’ordre graphique et phonologique. C’est pourquoi je parle p. 205 de « dialectologie hébraïque », attirant l’attention sur le fait que l’auteur avait à tort classé le Pentateuque samaritain au sein du groupe araméen et non hébreu.

  2. Quelques précisions supplémentaires : L’hébreu samariatin est bien différent de l’hébreu massorétique, mais bcp de ces différences s’apercoivent seulement oralement, commer par ex. le pronom hm qui se prononce imma. Outre les différences graphiques et phonologiques se sont surtout l’accent tonique (c’est-à-dire l’accentuation des mots) et la morphologie de l’hébreu samaritain qui différent totalement de l’hébreu massorétique. L’hébreu samaritain partage beaucoup de traits grammaticaux avec l’hébreu de Qumrân. Parler de dialecte ou de langue pour une époque où il n’y pas de « standard déclaré » est quelque peu délicat. Les « variantes samaritaine et qumranienne » se distinguent en tout cas beaucoup de l’hébreu massorétique et rabbinique. L’hébreu samaritain récité et incompréhensible pour quelqu’un qui ne connaît que l’hébreu biblique ou l’Ivrit.
    Bien cordialement
    Ursula Schattner-Rieser

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