Je suis l’invité de Geneviève Delrue, qui anime l’émission Religions du monde sur RFI (Radio France Internationale).
Elle s’intéresse cette semaine aux écrits apocryphes juifs et chrétiens, objet d’un dossier dans le dernier numéro du Monde des Religions. Florence Quentin, rédactrice en chef de ce magazine, est également invitée.
L’émission a été diffusée le 4 novembre à 10h30. Vous pouvez l’écouter ci-dessous :
Merci à Geneviève Delrue et Florence Quentin, avec qui j’ai eu le plaisir de faire cette belle émission ! 😉
J’aurais pas dû écouter, je suis stressée maintenant.
À Jo Lepelletier, pourquoi être stressée, en savoir plus nous rend plus libres !
Tout à fait d’accord, c’était juste une remarque que je faisais à Michael en rapport avec un projet ce soir – alors qu’en fait tout s’est plus que bien passé 😉 (mais son érudition et son aisance m’impressionnent).
Et sa délicatesse…
Bravo M. Langlois, pas simple d’aborder les « apocryphes » en si peu de temps, très vaste sujet d’érudition, surtout… de polémiques ! Il ne faut pas craindre la connaissance, notamment sur des sujets aussi « sensibles » que ceux des origines du christianisme, mais pas seulement. « La vérité libère », dit l’évangile ! Donc, pas de coups d’encensoir pour quelque personne aussi « sacrée » soit-elle, ni pour d’autres figures majeures de nos traditions spirituelles ! Jésus ? C’est l’homme de Nazareth qui émeut et bouleverse (et encore, on ne sait de quoi il s’agit à propos de « Nazareth »). Au-delà de la réalité historique de Jésus (méconnue sinon inconnue) il me suffit de savoir que la conscience humaine n’a jamais mieux parlé ni mieux agi qu’à travers cet homme-là ! S’ils définissent le « chrétien » comme celui qui croit en la Résurrection de son Seigneur, ni les textes (souvent contradictoires) ni les dogmes élaborés sur plusieurs siècles ne « font » le disciple de Jésus, c’est à dire son « suiveur » véritable. Ce dernier ne peut être que celui qui demeure fermement convaincu dans son âme que son Maître Yeshouah a, un moment donné, charnellement et spirituellement « incarné » le mystère divin. Si en outre il croit que son ministère fut scellé par le témoignage de la Résurrection, voilà qu’il est défini comme « chrétien ». Et, il n’y a pas que des chrétiens qui honorent ou « suivent » Jésus, car la « Demeure du Père » est grande ! C’est devant toute la majesté du « mystère divin » que l’on s’incline, pas devant ses représentations mentales ou artistiques, tout en sachant que d’innombrables êtres humains ont pu, peuvent et pourront l’incarner à leur manière sous l’impulsion de cet Esprit qui se révèle « Saint » 🙂
Bravo, la vérité doit s’imposer.
Dieudonné Zognong, PhD
Enseignant de philosophie des religions