La transmission orale des traditions bibliques s'est faite très tôt dans les langues vernaculaires ; on n’imagine pas un missionnaire évangéliser des populations en France, en Allemagne ou en Angleterre sans employer les langues locales.

Mais une telle transmission ne requiert pas une traduction de la Bible au sens moderne du terme, et encore moins une traduction complète de la Bible, dont la “table des matières” elle-même n'était pas figée à l'époque : ce n'est qu'au XVIe siècle, lors du Concile de Trente, que l'Église catholique romaine se prononce officiellement sur le canon des Écritures (avec notamment la liste des livres qui doivent figurer dans la Bible).
Auparavant, on peut bien sûr trouver ici et là quelques traductions isolées, ou des versifications libres. Il se peut également que des entreprises de traductions aient été condamnées et que nous n'en ayons plus de trace. Toujours est-il que, dans l'état actuel de nos connaissances, il faut attendre le XIIIe siècle pour trouver de grands projets éditoriaux présentant des traductions bibliques faites pour l'occasion ou compilées d'après des traductions antérieures. Ces projets sont la “Bible du XIIIe siècle” et la “Bible historiale”. 
Pour en savoir plus sur la Bible historiale (et lire quelques extraits), rendez-vous ici
Bonne lecture !

On Sun, Sep 1, 2019 at 4:13 PM:

Bonjour Michael,

Nous avons dans l'église une personne intéressée par lire la

première traduction en français. Il me dit que cela date du 12 ème

siècle. Est-ce vrai ? Où et comment peut-il lire cette première

traduction.

Cordialement à vous,

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