Dans le dernier numéro de Géo Histoire, je réponds aux questions du magazine sur la langue parlée par Jésus : l’araméen.
Le n° 9 du magazine Géo Histoire s’intéresse à « Jésus et la naissance du christianisme » ; le journaliste Volker Saux y publie un article intitulé « Jésus en version originale » pour lequel il m’a interviewé.
Je vous invite à découvrir ce grand dossier et, pour vous mettre en appétit, voici l’article sur l’araméen.
Si l’araméen vous intéresse, sachez que je vais lancer un enseignement novateur en e-learning à la rentrée ; le nombre de places est limité, ne tardez pas à me contacter pour vous inscrire ! 😉
hé hé je l’ai… ! 😉
est-ce qu’on sait surement, qu’il n’a pas parlé hebreu?
Excellente question ! Quelques indices : (1) les données épigraphiques confirment que l’araméen était la langue courante en Galilée et en Judée ; (2) les citations de Jésus dans les évangiles sont en araméen. Cela dit, Jésus maîtrisait sûrement très bien l’hébreu 😉
Il le maîtrisait sûrement parce que…??? 😉
… parce que la Tora était en hébreu, ainsi que la plupart des écrits du judaïsme (à Qumrân, les manuscrits araméens sont marginaux, sans parler des rares manuscrits grecs). L’araméen et l’hébreu sont très proches, ce n’est vraiment pas difficile de passer de l’un à l’autre, surtout pour un Judéen comme Jésus qui étudie la Tora. 😉
Merci pour l’éclaircissement cher Michael 😉
Merci! Que doit-on lire sur l’épigraphie?
Ai eu l’occasion de parcourir/séjourner en des villages « araméens » de Syrie (1986) notamment Ma’aloula, foyer le plus connu où l’araméen est parlé au quotidien, et d’autres lieux plus obscurs perchés sur les flancs de l’Anti-Liban : monastère de Sa’ayidnaya (Notre-Dame), etc. Rare occasion à l’époque d’y enregistrer sur K7 le « Notre Père » récité par le Père Michel Zaroura, et d’autres textes en araméen alors que je séjournais dans un couvent de Ma’aloula : Saint Sarkis (Serge). Etant de même confession, les contacts n’en ont été que facilités tout au long de mon périple initiatique, grâce à Mgr. Ignace IV que j’ai connu personnellement, le Patriarche d’Antioche (archevêché orthodoxe, Damas). Merci Michael pour le souvenir 🙂
j’ai enfin lu l’article : intéressant !
franchement MERCI pour le partage, ça vaut la peine !