Je réponds aux questions de Flore de Borde sur la question de l’avenir de la religion.

Cet entretien a eu lieu à l’occasion de la convention nationale APM à Bordeaux le 15 septembre 2017.

On m’a demandé de répondre à trois questions en trois minutes : (1) Comment analysez-vous le contexte actuel ? (2) Quel est l’impact de la révolution numérique dans le milieu religieux ? (3) La religion a-t-elle encore un avenir ?

Vous pouvez regarder la vidéo ici :

Bonne lecture ! 😀

11 commentaires sur “La religion a-t-elle encore un avenir ? Interview APM

  1. Bonsoir …pour moi une religion telle qu’ elle est est personnelle et intérieure.. ..il suffit de l entretenir a notre niveau et de ce fait elle garde l avenir dans notre coeur et notre esprit… ceci étant ma pensée. 😊

  2. Pensez-vous que cette révolution numérique pourrais mettre en péril la vie ecclésiale ? (Dans le cadre des prédications le dimanche matin par exemple). Par contre au niveau enseignement, cela peut faire beaucoup de bien car nous devons avancer avec la technologie mise à notre disposition, et cela permet au personnes qui travaillent ou qui sont éloignées de pouvoir suivre des études.

  3. Il semble y avoir confusion entre religion et spiritualité dans ton discours.. La religion est affaire de dogmes ( d’ailleurs tu cites bien les quatres fondamentales qui ont sclérosé l’imaginaire de la représentation divine chez l’humain et impacté la construction des sociétés avec leurs dérives encore présentes aujourd’hui) et je pense que sa survie (dans les exemples actuels) dépendra de la capacité de l’humain à s’évader ou non du socle de son éducation par la révolution numérique.

  4. La radicalisation dont tu parles n’est pas la conséquence première de la révolution numérique, et l’on ne saurait tenir pour responsable un outil qui permet l’émancipation de l’esprit vers sa propre spiritualité et sa recherche d’absolu. Je pense au contraire que les germes de la radicalisation, quelques soient les religions concernées ,existent déjà bel et bien, dans les écrits des récits ,et sont en état de latence jusqu’à ce qu’un esprit abimé et instable leur rende sa vigueur. Et pour exemple, je te dirai même, que la radicalisation est aussi l’affaire des prêcheurs(humains) parlant à une foule d’esprits abrutis dont l’éducation a mis leur cerveau en boite.

  5. La spiritualité comme avenir de l’homme est un terme qui mérite ses titres de noblesse car elle s’intéresse au devenir de l’homme avec un fondement bienveillant et sans pression d’une divinité quelconque à l’image de l’humain faisant usage de la force ou des châtiments si on ne lui obéit pas.

  6. Les religions ,en tout cas celles d’aujourd’hui, sont une forme perverse de la matérialisation de la spiritulité innée de l’homme à un moment de son évolution. Se basant sur un rapport dominant-dominés elles doivent mourir pour laisser place à une spiritualité permettant à l’homme de tendre vers l’absolu (Dieu?) avec une autonomie de pensée et d’approche. Et la révolution numérique devrait être un support pour permettre cette transformation du rapport à la quête de sens chez l’homme.

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