Le magazine Réforme a interrogé plusieurs personnalités (principalement protestantes) pour leur demander ce qu’elles attendaient du protestantisme en 2019.
Je remercie Claire Bernole, qui m’a contacté à cette occasion et a synthétisé notre conversation en quelques lignes. Vous pouvez lire l’article dans le Réforme du 3 janvier 2019, ou directement ici :
Je vous trouve bien rude vis à vis du protestantisme évangélique, le problème n’est pas une lecture littérale ou non, mais bien l’ingérence des personnes vis à vis de la vie des autres. Cela me semble à rebours du libre examen de l’ecriture, qui définirait l’orthodoxie?
Pour avoir fréquenter une église évangélique type néo-calviniste et désormais une EPUDF, je pense que là ce que vous décrivez est assez cliché. Bien des EPUDF ne montre pas une intelligence et une finesse dont ils se targuent, bien des évangéliques même très « fondamentalistes » comme vous dîtes prônent une rigidité morale avant tout pour eux.
Ne généralisez pas mes propos. Je parle des « extrêmes » et de « certaines communautés ». Par ailleurs je condamne le « fondamentalisme » des deux côtés. Même si le texte publié dans Réforme n’est qu’un résumé d’un long entretien avec la journaliste et ne traduit donc qu’imparfaitement ma pensée, je vous invite à le relire avant de conclure hâtivement que je suis « bien rude vis à vis du protestantisme évangélique » — ou luthéro-réformé d’ailleurs. C’est mal me connaître. 😉